Je suis venue tard à la sculpture sur pierre, après une incursion en dilettante dans le domaine de la peinture à l'huile, à peine une dizaine de toiles en trente ans.

C'est toujours la pierre qui me guide : à peine achetée j'y vois ce qui en émergera, ou plus modestement ce que je souhaite y créer.

Je ne crains jamais le geste de trop, l'éclat malencontreux.  Il est la naissance d'un questionnement esthétique, d'une orientation originale, d'un clin d'oeil à l'observateur.

Je ressens la taille comme ouvertement addictive, difficile de m'en éloigner, en acte ou en pensée, même si je demeure quelque peu paresseuse

 

 

 

Sémélé, mère de Dyonisos  Albâtre 2022